Dans la loi américaine, titre 27, section 5.22 du code de l’alcool, du tabac et des armes à feu, on retrouve que la vodka doit être distillée et traitée jusqu’à ce qu’elle soit « sans goût distinctif, sans couleur aromatique ». Alors, pendant une dégustation, comment distinguer une bonne d’une mauvaise vodka ?
Découvrir avec les sens
Lors d’une dégustation, nos cinq sens sont mobilisés :
- Le toucher est sollicité lorsque la vodka entre en contact avec les récepteurs buccaux. Ainsi, la personne qui déguste captera les subtilités de la robe.
- La vue nous permet de distinguer une vodka plus liquoreuse d’une autre ainsi que la couleur de cette dernière.
- L’odorat n’est pas très utile pendant la dégustation, car si une vodka est correctement distillée alors elle ne dégage pas d’odeur. Cependant, la vodka aromatisée peut dégager l’odeur des fruits ou des fleurs qui ont été infusées dans cette dernière.
- Sollicitez votre ouïe afin d’entendre ce doux élixir couler dans votre verre. Ou peut-être avez-vous entendu une mélodie lors de la dégustation qui vous rappelle un doux souvenir de vous en train de la siroter.
- Le goût est le sens le plus sollicité dans une dégustation de vodka. On trouve dans la bouche, les bourgeons gustatifs et plusieurs papilles captant un élément différent pour chacune : sucré, salé, amer et acide.

Selon la matière première utilisée, le goût de la vodka va varier. Une vodka de pomme de terre pourra donc être qualifiée de ronde, liquoreuse ou bien terreuse. La dégustation peut également varier d’une personne à une autre. Il existe plus de 900 000 variations génétiques des récepteurs olfactifs.
Notre cerveau assimile des événements à des odeurs, des situations et bien sûr des goûts. On retrouve dans le système gustatif et olfactif des stimuli qui vont capter les informations se situant au milieu de la bouche et de la langue. Les perceptions sont transmises au cerveau qui les traite et les stockent. Ce que l’on sent est lié à la mémoire. En effet, les informations sont stockées plus rapidement dans les régions émotionnelles.
Conseils de pro pour une dégustation réussie

Servez dans un shooter. Ce terme provient du XIXᵉ siècle et a été inventé par les cow-boys du Far West. Lorsqu’ils avaient une petite soif, ces derniers échangeaient parfois une balle de revolver contre un petit verre, autrement dit un coup de feu (shot) contre un petit remontant. Ainsi est apparu le shooter qui peut être traduit en “tireur”.
Servez frais. Cela rendra la vodka plus douce et agréable à déguster. Pour une vodka aromatisée, privilégiez la mise au congélateur pour un côté frappé et rafraichissant. La vodka peut être dégustée en digestif ou en accompagnement d’un plateau de fruits de mer pour une bonne vodka blanche. La vodka aromatisée quant à elle peut être le choix idéal pour un évènement festif regroupant un nombre de convives important. En effet, la vodka aromatisée aura tendance à ravir davantage de palais en raison de son infusion aux plantes ou aux fruits. Il y en a pour tous les palais.
La dégustation au Vodka Lab
Connaissez-vous le credo du Vodka Lab ? “Ici, on ne fait pas les shots à moitié”. Pour nous, il est crucial de goûter pour faire son choix. Ainsi, nous essayons d’instaurer un esprit convivial et amical autour de shots dans notre belle cave du 11ᵉ. Nous proposons aussi l’atelier dégustation pour les plus curieux. Installez-vous, on se charge du reste.
Pour en savoir plus, découvrez notre article sur comment boire la vodka !
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